Afin que mes élèves gardent une trace de ce que nous avons appris en allemand et puissent la ramener à la maison, j'ai créé un sac à chanter.

A la période de la semaine du goût, je voulais travailler sur les fruits et légumes. J'ai modifié la chanson "Der kleine Fisch" : Chanson originale

Nous avons appris le vocabulaire de la chanson et nous avons appris la chanson. Pour aider les enfants à mémoriser, j'ai utilisé des fruits et légumes en plastique de la dinette et un poisson imprimé sur A3. Les enfants donnent à manger au poisson en même temps que nous chantons la chanson.

La pochette avec gommettes en algorithme et prénom écrit avec lettres découpées.

Au dos, les enfants ont peint le poisson.

Chacun a réalisé les fruits et légumes de la chanson en pâte à sel. Les enfants ont ensuite peint leurs fruits.

Voici les affiches prénoms pour nos porte-manteaux que nous avons fait des dernières années :

1. Initiale à la peinture colorée

2. Initiale à trouver parmi toutes les lettres de l'alphabet et à coller

3. Empreinte de main à la peinture grise

4. L'ATSEM transforme l'empreinte en éléphant et colle le tout !

1. Initiale à la peinture noire

2. Bonhomme avec formes géométriques prédécoupées

3. L'ATSEM colle le tout !

1. Initiale à la peinture noire

2. Empreinte de main à la peinture de différentes couleurs.

 4. L'ATSEM transforme l'empreinte en éléphant et colle le tout !

Pour les coloriages, dans ma classe j'ai mis en place un cahier de coloriage : Entre deux pages de coloriages, des feuilles vierges pour dessiner librement. Sur la première page, un encadré pour écrire son prénom.

Chaque fin de période, les enfants peuvent l'emmener chez eux et ils en reçoivent un autre.

Cela évite les gaspillages et les enfants apprennent à enrichir leurs dessins.

Ce cahier est accessible librement à l'accueil ainsi que lorsque nous colorions pendant le temps calme.

Je mets en place une progression concernant les outils et supports que les enfants peuvent utiliser dans leur cahier lors de l'accueil.

Cahier de coloriage P1

Cahier de coloriage P2

Cahier de coloriage P3

Cahier de coloriage P4

Cahier de coloriage P5

Pendant quelques années, j'ai fait comme mes ainés, sans trop me poser de questions : le bonhomme du mois = chaque mois, l'enfant dessine un bonhomme sur une feuille.

Je trouvais cela peu intéressant pédagogiquement parlant...

J'ai donc décidé d'étoffer ce bonhomme en mettant les arts à contribution.

Ainsi, chaque mois, nous faisons un fond, un bonhomme et parfois un cadre. On s'inspire parfois d'un artiste, on utilise des graphismes et techniques artistiques variées.

Voici quelques exemples de bonshommes avec l'objectif pour certains :

 Fond inspiré se l'artiste Otto Zitko

 Bonhomme en fruits et légumes découpés et collés sur papier journal. Cadre : lignes brisées sur bandes de couleur.

Fond : Technique du monotype avec vagues tracées au coton-tige dans la peinture (sur plaque en verre). Puis collage de vagues découpées et de poissons préalablement coloriés et découpés. Bonhomme en peinture.

 Fond à l'encre et outils divers. Bonhomme au crayons de couleurs. Cadre avec ponts tracés sur des bandes de couleur.

 Fond avec billes et peinture dans une boîte en carton. Bonhomme avec vêtements découpés puis parties de corps manquantes à dessiner.

 Fond avec empreintes de la récolte d'automne (feuilles, pommes de pin, noix...). Bonhomme avec peinture noire. Cadre en perforant la feuille du fond avec une perforatrice feuille puis collage sur feuille de couleur (tout cela avec des couleurs d'automne bien sûr!)

Il y a maintenant 4 ans, j'ai participé à une formation qui m'a ouvert les yeux sur la façon de travailler en maternelle que j'ai appris et vu pendant mes années à l'IUFM.

Pourquoi faire quatre ateliers, un par groupe et faire tourner?

Les ateliers tournants qui sont en autonomie et dans lesquels les enfants font des fiches leur apprennent-ils vraiment quelque chose?

Les enfants ne sont pas motivés à faire des ateliers et encore moins des fiches...

Les enfants plus rapides vont prendre un travail autonome de délestage et ceux qui sont bien plus lents ralentissent tout le groupe...?

L'enseignante n'a pas de vu sur le travail de 3 groupes et ne passe pas de temps avec tous les enfants pendant leur apprentissage?

Bref, j'ai vécu une grosse remise en question et cela m'a fait beaucoup de bien ! Je n'aimais pas ce fonctionnement et j'avais l'impression que je "perdais" beaucoup d'élèves qui n'étaient pas trop "scolaires".

Après avoir vécu cette formation, avoir étudiés différents fonctionnements en observation de classes pendant le stage ou sur internet (par exemple : maternailes ou encore celinealvarez), je me suis créé ma propre façon de fonctionner en ESPACES. Je vais tenter de vous l'expliquer.

Après notre récréation, nous nous regroupons et je présente les espaces disponibles pour ce jour.

J'en prépare 7 en général afin que les enfants aient assez de choix.

Je n'explique que les ateliers pour lesquels je veux qu'ils me voient faire un exemple ou que le matériel n'induit pas naturellement l'activité ou si je veux qu'ils entendent du vocabulaire en particulier.

L'explication des espaces est assez rapide pour que les élèves restent concentrés.

Je touche ensuite la tête de chacun et il peut se lever et choisir l'espace dans lequel il veut travailler.

Dans la plupart des espaces, les places sont limitées par le nombre de chaises présentes. Dans les autres espaces, il y a un affichage suspendu au-dessus de l'espace. Il indique le nombre d'enfants maximum autorisé dans l'espace. Au début de l'année, je dois rappeler à certains qu'il y a déjà le nombre maximum d'enfants dans l'espace qui l'intéresse et qu'il devra y venir plus tard. Ensuite, les enfants ont l'habitude et respectent bien le nombre maximum.

Quand chaque enfant a choisi (au début de l'année, je dois les aider un peu...), il n'a plus le droit de changer (chaque activité est faite pour être refaite plusieurs fois ou durer assez longtemps) et je prend chaque atelier rapidement en photo (pour savoir quel enfant est passé dans quel espace).

Je passe ensuite dans tous les ateliers pour aider, faire verbaliser les enfants, prendre en photo les réussites...

Au bout de 20 minutes, je sonne une clochette, signal que les enfants peuvent changer d'espace après avoir rangé le matériel qu'ils ont utilisé.

En fin de matinée ou de journée, je note dans un tableau, quel enfant est passé dans quel espace et s'il a réussi l'activité ou non (selon l'objectif de l'espace).

Tableau de suivi des espaces

Les enfants ont le droit de discuter mais doivent parler doucement (souvent ils s'entraident, parlementent...)

Certaines activités dans certains espaces ne sont pas obligatoires, c'est-à-dire que si tous les enfants n'y passent pas, ce n'est pas grave (construction, arts, écoute, imitation, lecture...). Pour d'autres activités, j'appelle les enfants qui ne sont pas passés au bout de quelques jours. Parfois, je n'appelle que ceux qui ne sont pas passé et qui ne maîtrisent pas bien la compétence (exemple : reconnaître son prénom).

Un enfant peut faire plusieurs fois le même espace, cela lui permet de s'entraîner, s'améliorer. Je demande même parfois à un enfant de refaire un espace quand il n'a pas réussit la fois précédente.

Lorsque tout le monde est passé à un espace obligatoire ou qu'un espace non obligatoire n'intéresse plus trop les enfants, je le change. Ainsi, il n'y a presque jamais 7 nouveaux espaces en même temps (sauf au retour des vacances).

Depuis que j'ai instauré ce temps de travail dans les espaces, je remarque que les élèves AIMENT apprendre. TOUS mes élèves apprennent quelque chose pendant ces ateliers. Je peux passer un temps d'apprentissage avec CHACUN. Nous faisons beaucoup plus de LANGAGE et du langage en situation. Bref, que des points positifs !